Titre : |
La production de chevaux de trait par l’insémination artificielle : Expérience du haras de Kaolack |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Diallo, Issa, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
42 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR : 2016] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Insémination artificielle, Amélioration génétique, Chevaux de trait, Haras, Kaolack,Filière équine, propriétaires |
Résumé : |
Dans le cadre de la politique d’amélioration génétique équine, le gouvernement du Sénégal a toujours importé des chevaux de différentes de sang de races pour les croiser avec les juments locales afin de produire des métis. Les races de courses étaient concernées par ces opérations. Cependant, en 2006, les autorités ont aussi importé des étalons de trait pour la production de métis aptes au trait. Ces étalons ont été d’abord installés à Dahra Djoloff puis à Kaolack dans le bassin arachidier avec l’ouverture du haras de cette localité. C’est ce qui justifie le choix du thème suivant : « La production de chevaux de trait par l’insémination artificielle : Expérience du haras de Kaolack » pour l’élaboration de notre mémoire de fin d’études d’Ingénieur des Travaux d’Elevage. L’objectif général de cette étude est de faire le point sur cette expérience menée depuis 2007. Sur le plan spécifique, nous avons recensé la population de métis de trait nés du croisement avec les étalons du haras, établi leur répartition spatiale, identifié leurs propriétaires, étudié le mode de conduite du cheptel (alimentation, suivi sanitaire, problèmes pathologiques rencontrés etc.), les services auxquels ils sont utilisés, les problèmes liés à leur élevage, la perception des éleveurs par rapport à cette dynamique de production de chevaux de trait résultant du métissage avec les races exotiques. Pour réaliser cette étude, nous avons mené des enquêtes auprès d’un échantillon de quatre-vingt-quinze propriétaires de chevaux. Nous avons également interrogé des personnes ressources et exploité les documents du haras. Les résultats nous montrent que seuls 24,21% des enquêtés sont affiliés à une organisation. On note aussi une diversité ethnique et professionnelle des propriétaires de chevaux de trait métis avec un fait marquant qui est la prédominance des hommes (100%). Concernant le cheptel, nous avons noté un effectif maximal de 2 chevaux de trait par propriétaire et une prédominance des étalons (53,68%) sur les juments (46,32%). Il ressort de nos investigations que sur un effectif de 108 juments inséminées avec la semence des étalons de trait durant ces quatre dernières années, 87 juments ont été diagnostiquées positives soit un taux de 80,55%. Il ressort aussi des enquêtes que 23,16% des propriétaires ont vendu leur produit métis de trait tandis que 76,84% les élèvent. Les activités agricoles, le transport et l’augmentation du degré de sang (si le produit est une femelle) constituent les motifs de non vente. Les prix des métis de trait oscillent entre 350 000 et 600 000 FCFA. Concernant le suivi sanitaire, la totalité des propriétaires vaccinent leurs métis contre la peste équine alors que 97% procèdent à des déparasitages. Les enquêtes ont montré que 99% des propriétaires trouvent des contraintes dans l’élevage des métis. Les contraintes financières, sécuritaires, et organisationnelles sont les plus citées. La rentabilité des métis de trait a été mise en relief et celle-ci se justifie par les recettes escomptées dans la vente de ces derniers et leur importance dans la traction animale. L’analyse de ces différents points nous a permis de formuler des recommandations pour contribuer à un meilleur déroulement de cette stratégie d’amélioration génétique. Au regard de ces résultats, force est de constater qu’une bonne politique de l’Etat suivie d’une organisation des acteurs de la filière équine ne seraient que bénéfiques pour la promotion de ce secteur de l’économie de notre pays.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6148 |
La production de chevaux de trait par l’insémination artificielle : Expérience du haras de Kaolack [texte imprimé] / Diallo, Issa, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2016 . - 42 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém de fin d’études : Elevage : ISFAR ex ENCR : 2016] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Insémination artificielle, Amélioration génétique, Chevaux de trait, Haras, Kaolack,Filière équine, propriétaires |
Résumé : |
Dans le cadre de la politique d’amélioration génétique équine, le gouvernement du Sénégal a toujours importé des chevaux de différentes de sang de races pour les croiser avec les juments locales afin de produire des métis. Les races de courses étaient concernées par ces opérations. Cependant, en 2006, les autorités ont aussi importé des étalons de trait pour la production de métis aptes au trait. Ces étalons ont été d’abord installés à Dahra Djoloff puis à Kaolack dans le bassin arachidier avec l’ouverture du haras de cette localité. C’est ce qui justifie le choix du thème suivant : « La production de chevaux de trait par l’insémination artificielle : Expérience du haras de Kaolack » pour l’élaboration de notre mémoire de fin d’études d’Ingénieur des Travaux d’Elevage. L’objectif général de cette étude est de faire le point sur cette expérience menée depuis 2007. Sur le plan spécifique, nous avons recensé la population de métis de trait nés du croisement avec les étalons du haras, établi leur répartition spatiale, identifié leurs propriétaires, étudié le mode de conduite du cheptel (alimentation, suivi sanitaire, problèmes pathologiques rencontrés etc.), les services auxquels ils sont utilisés, les problèmes liés à leur élevage, la perception des éleveurs par rapport à cette dynamique de production de chevaux de trait résultant du métissage avec les races exotiques. Pour réaliser cette étude, nous avons mené des enquêtes auprès d’un échantillon de quatre-vingt-quinze propriétaires de chevaux. Nous avons également interrogé des personnes ressources et exploité les documents du haras. Les résultats nous montrent que seuls 24,21% des enquêtés sont affiliés à une organisation. On note aussi une diversité ethnique et professionnelle des propriétaires de chevaux de trait métis avec un fait marquant qui est la prédominance des hommes (100%). Concernant le cheptel, nous avons noté un effectif maximal de 2 chevaux de trait par propriétaire et une prédominance des étalons (53,68%) sur les juments (46,32%). Il ressort de nos investigations que sur un effectif de 108 juments inséminées avec la semence des étalons de trait durant ces quatre dernières années, 87 juments ont été diagnostiquées positives soit un taux de 80,55%. Il ressort aussi des enquêtes que 23,16% des propriétaires ont vendu leur produit métis de trait tandis que 76,84% les élèvent. Les activités agricoles, le transport et l’augmentation du degré de sang (si le produit est une femelle) constituent les motifs de non vente. Les prix des métis de trait oscillent entre 350 000 et 600 000 FCFA. Concernant le suivi sanitaire, la totalité des propriétaires vaccinent leurs métis contre la peste équine alors que 97% procèdent à des déparasitages. Les enquêtes ont montré que 99% des propriétaires trouvent des contraintes dans l’élevage des métis. Les contraintes financières, sécuritaires, et organisationnelles sont les plus citées. La rentabilité des métis de trait a été mise en relief et celle-ci se justifie par les recettes escomptées dans la vente de ces derniers et leur importance dans la traction animale. L’analyse de ces différents points nous a permis de formuler des recommandations pour contribuer à un meilleur déroulement de cette stratégie d’amélioration génétique. Au regard de ces résultats, force est de constater qu’une bonne politique de l’Etat suivie d’une organisation des acteurs de la filière équine ne seraient que bénéfiques pour la promotion de ce secteur de l’économie de notre pays.
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http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6148 |
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