Titre : |
Diagnostic socio-économique de la riziculture pluviale dans l’arrondissement de Tenghori, département de Bignona |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Ousmane Donking Keïta, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2020 |
Importance : |
47 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém. de fin d'études : Agriculture : ISFAR ex ENCR : 2020 ] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Riz Diagnostic socioéconomique Riziculture pluviale Caractérisation Arrondissement de Tenghori Bignona |
Résumé : |
Cette étude commanditée par la SODAGRI vise une meilleure mise en œuvre de ses missions. Elle veut faire le diagnostic socio-économique de la riziculture pluviale de l’arrondissement de TENGHORI à travers une caractérisation des systèmes d’exploitation, et l’identification des difficultés socio-économiques des riziculteurs. Pour aborder les différents aspects de l’étude, la méthodologie quali-quantitative est adoptée puis les données primaires sont collectées sur un échantillon de 100 ménages et les données secondaires recueillies auprès des services de l’Etat. Les résultats obtenus montrent que sur le plan social, le niveau d’éducation des riziculteurs est faible : 46% d’illettrés, 40% de niveau primaire. Ces riziculteurs (89%) sont affiliés à une organisation paysanne. Toutes les femmes sont présentes en riziculture pluviale contre 47% des hommes. La division du travail par opération culturale existe dans les ménages où hommes et femmes travaillent ensemble. 45% des riziculteurs acquièrent la terre par héritage et 53% des riziculteurs n’ont que le Droit d’usage des terres. La divagation des animaux constitue la principale source de conflit. Sur le plan économique, la main d’œuvre familiale et celle villageoise avec respectivement 94,95% et 96,97% sont présentes. La classe d’âge la plus représentative dans la main d’œuvre est celle entre 33 et 39 ans. La superficie moyenne des terres par ménages est d’environ 0,343 ha pour une production moyenne annuelle de riz blanc de 354,60 kg. Celle-ci couvrant à peu près 5 mois 12 jours d’autonomie. La persistance des pratiques ancestrales d’exploitation des terres, le manque de sécurisation des rizières, l’insuffisance de la couverture des besoins annuels en riz constitue les principales difficultés. Par ailleurs, la délimitation des zones de pâturages ainsi que la valorisation du métier de riziculteur sont aussi de fortes attentes des riziculteurs.
|
Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8588 |
Diagnostic socio-économique de la riziculture pluviale dans l’arrondissement de Tenghori, département de Bignona [texte imprimé] / Ousmane Donking Keïta, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2020 . - 47 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém. de fin d'études : Agriculture : ISFAR ex ENCR : 2020 ] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Riz Diagnostic socioéconomique Riziculture pluviale Caractérisation Arrondissement de Tenghori Bignona |
Résumé : |
Cette étude commanditée par la SODAGRI vise une meilleure mise en œuvre de ses missions. Elle veut faire le diagnostic socio-économique de la riziculture pluviale de l’arrondissement de TENGHORI à travers une caractérisation des systèmes d’exploitation, et l’identification des difficultés socio-économiques des riziculteurs. Pour aborder les différents aspects de l’étude, la méthodologie quali-quantitative est adoptée puis les données primaires sont collectées sur un échantillon de 100 ménages et les données secondaires recueillies auprès des services de l’Etat. Les résultats obtenus montrent que sur le plan social, le niveau d’éducation des riziculteurs est faible : 46% d’illettrés, 40% de niveau primaire. Ces riziculteurs (89%) sont affiliés à une organisation paysanne. Toutes les femmes sont présentes en riziculture pluviale contre 47% des hommes. La division du travail par opération culturale existe dans les ménages où hommes et femmes travaillent ensemble. 45% des riziculteurs acquièrent la terre par héritage et 53% des riziculteurs n’ont que le Droit d’usage des terres. La divagation des animaux constitue la principale source de conflit. Sur le plan économique, la main d’œuvre familiale et celle villageoise avec respectivement 94,95% et 96,97% sont présentes. La classe d’âge la plus représentative dans la main d’œuvre est celle entre 33 et 39 ans. La superficie moyenne des terres par ménages est d’environ 0,343 ha pour une production moyenne annuelle de riz blanc de 354,60 kg. Celle-ci couvrant à peu près 5 mois 12 jours d’autonomie. La persistance des pratiques ancestrales d’exploitation des terres, le manque de sécurisation des rizières, l’insuffisance de la couverture des besoins annuels en riz constitue les principales difficultés. Par ailleurs, la délimitation des zones de pâturages ainsi que la valorisation du métier de riziculteur sont aussi de fortes attentes des riziculteurs.
|
Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=8588 |
|