Titre : |
Etude du mode d’accès aux facteurs de production dans des vallées rizicoles en Haute Casamance (Sénégal) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Djiby Seck, Auteur |
Editeur : |
Bambey [Sénégal] : ISFAR ex Encr |
Année de publication : |
2016 |
Importance : |
38 p. |
Présentation : |
ill., couv. ill. en coul. |
Format : |
30 cm |
Note générale : |
[Mém de fin d’études : Agriculture : ISFAR ex ENCR : 2016] |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Riz pluvial, Riziculture, Facteurs de production, Approvisionnement, Casamance, Sénégal. |
Résumé : |
En Casamance (Sénégal), le riz pluvial représente près de 50% des superficies totales cultivées en riz (134973ha) pour une contribution de moins de 20% sur la production totale nationale en riz paddy. Dans cette zone, le développement de la riziculture est en effet limité par l’accès difficile aux intrants (semences et engrais) avec une gamme très réduite de variétés améliorées et une faible mécanisation des opérations culturales et post-récoltes. C’est dans ce contexte que cette étude est initiée. L’objectif spécifique est de diagnostiquer les modalités d’accès aux facteurs de production en ce qui concerne la riziculture en Haute Casamance. Ainsi, soixante-sept (67) producteurs répartis dans 15 villages de trois vallées (Témento, Thidelly, Mballocounda) ont fait l’objet d’une enquête durant l’hivernage 2016. Les résultats obtenus montrent que 99% des enquêtés sont des femmes. Leurs parcelles s’étendent sur de petites superficies allant de 0,25 à 0,75 ha. Ces parcelles sont obtenues par héritage en majorité (52%). Par rapport aux opérations, le travail manuel est de règle pour 70% des producteurs. L’accès au matériel se fait par paiement de service pour 27% des producteurs et 3% par aide. L’auto approvisionnement est la principale source d’accès aux semences des variétés locales. Les variétés améliorées une fois obtenue de façon formelle sont renouvelées par prélèvement sur les parcelles. En ce qui concerne les engrais le niveau d’accès est très faible. A Mballocounda et à Thidelly, respectivement 89% et 65% des producteurs n’ont pas appliqué l’engrais. Les contraintes liées à son inaccessibilité sont l’indisponibilité et le déficit financier des producteurs. A Témento, la majorité (80%) a appliqué l’engrais, obtenu principalement par crédit (52%). Un peu plus de la moitié (52%) ont utilisé des herbicides obtenus par achat au comptant au niveau des marchés locaux. L’accès au crédit est très faible et réduit à cet effet la diversification des activités des femmes. La relance de cette riziculture nécessite de rendre plus facile l’accessibilité aux intrants et l’adoption des bonnes pratiques agricole.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6120 |
Etude du mode d’accès aux facteurs de production dans des vallées rizicoles en Haute Casamance (Sénégal) [texte imprimé] / Djiby Seck, Auteur . - Bambey (Bambey, Sénégal) : ISFAR ex Encr, 2016 . - 38 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 30 cm. [Mém de fin d’études : Agriculture : ISFAR ex ENCR : 2016] Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
Riz pluvial, Riziculture, Facteurs de production, Approvisionnement, Casamance, Sénégal. |
Résumé : |
En Casamance (Sénégal), le riz pluvial représente près de 50% des superficies totales cultivées en riz (134973ha) pour une contribution de moins de 20% sur la production totale nationale en riz paddy. Dans cette zone, le développement de la riziculture est en effet limité par l’accès difficile aux intrants (semences et engrais) avec une gamme très réduite de variétés améliorées et une faible mécanisation des opérations culturales et post-récoltes. C’est dans ce contexte que cette étude est initiée. L’objectif spécifique est de diagnostiquer les modalités d’accès aux facteurs de production en ce qui concerne la riziculture en Haute Casamance. Ainsi, soixante-sept (67) producteurs répartis dans 15 villages de trois vallées (Témento, Thidelly, Mballocounda) ont fait l’objet d’une enquête durant l’hivernage 2016. Les résultats obtenus montrent que 99% des enquêtés sont des femmes. Leurs parcelles s’étendent sur de petites superficies allant de 0,25 à 0,75 ha. Ces parcelles sont obtenues par héritage en majorité (52%). Par rapport aux opérations, le travail manuel est de règle pour 70% des producteurs. L’accès au matériel se fait par paiement de service pour 27% des producteurs et 3% par aide. L’auto approvisionnement est la principale source d’accès aux semences des variétés locales. Les variétés améliorées une fois obtenue de façon formelle sont renouvelées par prélèvement sur les parcelles. En ce qui concerne les engrais le niveau d’accès est très faible. A Mballocounda et à Thidelly, respectivement 89% et 65% des producteurs n’ont pas appliqué l’engrais. Les contraintes liées à son inaccessibilité sont l’indisponibilité et le déficit financier des producteurs. A Témento, la majorité (80%) a appliqué l’engrais, obtenu principalement par crédit (52%). Un peu plus de la moitié (52%) ont utilisé des herbicides obtenus par achat au comptant au niveau des marchés locaux. L’accès au crédit est très faible et réduit à cet effet la diversification des activités des femmes. La relance de cette riziculture nécessite de rendre plus facile l’accessibilité aux intrants et l’adoption des bonnes pratiques agricole.
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Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=6120 |
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