Titre : |
Propos d'un sénateur : Réflexions sur la place et le rôle du sénat dans le système politique sénégalais |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Diop, Mamadou, Auteur |
Editeur : |
Dakar [Sénégal] : Edition Clairafrique |
Année de publication : |
2012 |
Importance : |
1 Vol. 138 p. |
Présentation : |
Couv. ill. en coul. |
Format : |
24 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-918439-25-7 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Institutions et politique
|
Mots-clés : |
Sénégal État République Sénat 1960 Institutions politiques |
Résumé : |
Le Sénat plonge ses racines dans un lointain passé. Dans les vieilles démocraties, l'Institution sénatoriale a fini par devenir la pierre angulaire de l'édifice constitutionnel. L'unanimisme qui s'est, ainsi, fait autour du Sénat est en nette contradiction avec la vivacité des critiques et la permanence des débats politiques sur la création d'un Sénat au Sénégal. Certes, un Sénat a été, déjà, créé dans le pays, en 1998.
Sa suppression par la Constitution du 7 janvier 2001 et son rétablissement par une loi constitutionnelle en 2007 amènent, nécessairement, à s'interroger sur la véritable nature d'une Institution saluée par les uns et décriée par les autres. Un Sénat, pourquoi faire ? Telle est la question soulevée par bon nombre d'acteurs politiques et par des détracteurs de tous bords. Les uns prétendent que le Sénat est inutile, coûteux, destiné, essentiellement, à « caser » des amis politiques et, d'autres, par contre, soutiennent qu'il est nécessaire pour parachever la réalisation de l'architecture constitutionnelle et démocratique du pays.
Ayant vécu et participé à l'installation du Sénat lors de la première expérience (1998 - 2001) en qualité de Vice Président de la nouvelle Institution1 et m'étant, toujours, donné le temps de la réflexion sur toutes les questions relatives au fonctionnement de l'État et des Institutions publiques, j'ai jugé utile d'apporter ma contribution pour justifier le bien fondé de la création d'un Sénat, au Sénégal.
Durant toute la période pendant laquelle je siégeais au Sénat, celui-ci m'est apparu, comme un rouage essentiel du système constitutionnel. Il a, dans tous les cas de figure, joué le rôle d'une Assemblée de Sages, sachant, toujours, dépasser l'agitation quotidienne. Il a pu, ainsi, examiner tous les grands dossiers avec sérénité et constance. Se voulant défenseur infatigable de l'autonomie locale, le Sénat a eu, naturellement, comme domaine de prédilection, la décentralisation et le développement local.
Mais, malgré les progrès réalisés dans la consolidation de l'Institution sénatoriale, le débat autour de son opportunité est demeuré plus vif que jamais. À la vérité, le Sénat a, toujours, baigné dans l'ambiguïté. Créé, puis rejeté, recréé, ensuite, le Sénat apparaît, aux yeux de bon nombre de personnes, comme une Institution à l'image obscurcie par l'incertitude qui plane sur son existence et ses finalités.
Dès lors, une étude approfondie de cette Institution s'avère nécessaire tant sur le plan de son développement historique que sur celui de son rôle et de sa place dans l'échiquier politique national et international. |
Note de contenu : |
Bibliogr. p. 103 |
Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=11110 |
Propos d'un sénateur : Réflexions sur la place et le rôle du sénat dans le système politique sénégalais [texte imprimé] / Diop, Mamadou, Auteur . - Dakar (Sénégal) : Edition Clairafrique, 2012 . - 1 Vol. 138 p. : Couv. ill. en coul. ; 24 cm. ISBN : 978-2-918439-25-7 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
Institutions et politique
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Mots-clés : |
Sénégal État République Sénat 1960 Institutions politiques |
Résumé : |
Le Sénat plonge ses racines dans un lointain passé. Dans les vieilles démocraties, l'Institution sénatoriale a fini par devenir la pierre angulaire de l'édifice constitutionnel. L'unanimisme qui s'est, ainsi, fait autour du Sénat est en nette contradiction avec la vivacité des critiques et la permanence des débats politiques sur la création d'un Sénat au Sénégal. Certes, un Sénat a été, déjà, créé dans le pays, en 1998.
Sa suppression par la Constitution du 7 janvier 2001 et son rétablissement par une loi constitutionnelle en 2007 amènent, nécessairement, à s'interroger sur la véritable nature d'une Institution saluée par les uns et décriée par les autres. Un Sénat, pourquoi faire ? Telle est la question soulevée par bon nombre d'acteurs politiques et par des détracteurs de tous bords. Les uns prétendent que le Sénat est inutile, coûteux, destiné, essentiellement, à « caser » des amis politiques et, d'autres, par contre, soutiennent qu'il est nécessaire pour parachever la réalisation de l'architecture constitutionnelle et démocratique du pays.
Ayant vécu et participé à l'installation du Sénat lors de la première expérience (1998 - 2001) en qualité de Vice Président de la nouvelle Institution1 et m'étant, toujours, donné le temps de la réflexion sur toutes les questions relatives au fonctionnement de l'État et des Institutions publiques, j'ai jugé utile d'apporter ma contribution pour justifier le bien fondé de la création d'un Sénat, au Sénégal.
Durant toute la période pendant laquelle je siégeais au Sénat, celui-ci m'est apparu, comme un rouage essentiel du système constitutionnel. Il a, dans tous les cas de figure, joué le rôle d'une Assemblée de Sages, sachant, toujours, dépasser l'agitation quotidienne. Il a pu, ainsi, examiner tous les grands dossiers avec sérénité et constance. Se voulant défenseur infatigable de l'autonomie locale, le Sénat a eu, naturellement, comme domaine de prédilection, la décentralisation et le développement local.
Mais, malgré les progrès réalisés dans la consolidation de l'Institution sénatoriale, le débat autour de son opportunité est demeuré plus vif que jamais. À la vérité, le Sénat a, toujours, baigné dans l'ambiguïté. Créé, puis rejeté, recréé, ensuite, le Sénat apparaît, aux yeux de bon nombre de personnes, comme une Institution à l'image obscurcie par l'incertitude qui plane sur son existence et ses finalités.
Dès lors, une étude approfondie de cette Institution s'avère nécessaire tant sur le plan de son développement historique que sur celui de son rôle et de sa place dans l'échiquier politique national et international. |
Note de contenu : |
Bibliogr. p. 103 |
Permalink : |
http://www.biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=11110 |
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