Titre :	Empiétements des forêts classées au Sénégal par les populations urbaines : cas de la forêt classée de Mbao
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Diouf, Abdou Khadre, Auteur
Editeur :	Bambey : ISFAR ex ENCR, 2022
Année de publication :	2022
Importance :	28 p
Présentation :	ill. couv. ill. en coul.
Format :	30 cm
Note générale :	[Mém. de fin d'études : ISFAR ex ENCR : Eaux et Forêts : 2022]
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	Forêt classée, Plan d’aménagement, Empiétement, Populations urbaines, Mbao
Résumé :	La forêt classée de Mbao couvrait une superficie de 808,16 hectares et constituait pendant longtemps le seul poumon vert de Dakar se trouvant dans le département de Pikine. Avec la construction de l’autoroute à péage, de la station Sen oïl et aujourd’hui du train express régional (Ter), 82 hectares du domaine classé de Mbao ont été grignotés sans oublier les cimetières des naufragés du diola, les bâtis, les maraichers, l’élevage extensif, et d’autres constructions diverses observées dans la forêt. Avant les années1990, la végétation était très fournie et composée d’arbres, d’arbustes et buissons, mais de nos jours elle est fortement dégradée, raison pour laquelle les gestionnaires de la forêt classée de Mbao ont élaboré un plan d’aménagement pour la préservation de l’ensemble des fonctions écologiques mais aussi pour lutter contre les empiétements répétitifs sur la forêt avec comme recommandation l’installation d’un parc animalier, aménagement des espaces verts au profit des populations comme les parcs péri-urbains, et restaurer l’état des lieux en éliminant les parties empiétées et préserver la partie restante. L’objectif général de cette étude est de contribuer à la préservation des ressources naturelles de la forêt classée de Mbao. En effet, l’étude s’est fixé 5 objectifs spécifiques parmi lesquelles on peut citer : étudier les impacts de l’empiètement de la forêt de Mbao, faire un profil historique de la forêt vers les années 90, définir les modes d’empiètements de la forêt classée de Mbao, définir les causes d’empiétements de la forêt classée de Mbao et de proposer des solutions à adopter. Pour atteindre ces objectifs, la méthodologie a consisté d’abord à la recherche bibliographique, ensuite à la collecte de données, les observations et le guide d’entretien et enfin à des enquêtes individuelles et collectives (focus groupe). L’analyse des données d’enquêtes a permis d’identifier les différentes causes d’empiétement de la forêt classée de Mbao. Particulièrement dans le cadre des fréquentations, il a été noté que 23% des maraichers viennent de Petit Mbao, 44% de Boune, 14% de Fass Mbao et 19% de Darou Missette. A ces maraichers s’ajoutent diverses installations et constructions comme les bâtisses, les infrastructures routières (autoroute à péage) ferroviaires (Train Express Régional), les entreprises privées (Malienne et Chinoise avec des protocoles signés avec la DEFCCS, donc réglementaires selon le code forestier), les entreprises Etatiques et les promoteurs immobiliers. Cependant, cette forêt ne cesse de se dégrader à cause de toutes les pressions qu’elle est en train de subir. Ce qui pourrait compromettre dans le temps son existence à cause des différents facteurs d’empiétements.
Permalink :	http://biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10895

Empiétements des forêts classées au Sénégal par les populations urbaines : cas de la forêt classée de Mbao [texte imprimé] / Diouf, Abdou Khadre, Auteur . - [S.l.] : Bambey : ISFAR ex ENCR, 2022, 2022 . - 28 p : ill. couv. ill. en coul. ; 30 cm.
[Mém. de fin d'études : ISFAR ex ENCR : Eaux et Forêts : 2022]
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	Forêt classée, Plan d’aménagement, Empiétement, Populations urbaines, Mbao
Résumé :	La forêt classée de Mbao couvrait une superficie de 808,16 hectares et constituait pendant longtemps le seul poumon vert de Dakar se trouvant dans le département de Pikine. Avec la construction de l’autoroute à péage, de la station Sen oïl et aujourd’hui du train express régional (Ter), 82 hectares du domaine classé de Mbao ont été grignotés sans oublier les cimetières des naufragés du diola, les bâtis, les maraichers, l’élevage extensif, et d’autres constructions diverses observées dans la forêt. Avant les années1990, la végétation était très fournie et composée d’arbres, d’arbustes et buissons, mais de nos jours elle est fortement dégradée, raison pour laquelle les gestionnaires de la forêt classée de Mbao ont élaboré un plan d’aménagement pour la préservation de l’ensemble des fonctions écologiques mais aussi pour lutter contre les empiétements répétitifs sur la forêt avec comme recommandation l’installation d’un parc animalier, aménagement des espaces verts au profit des populations comme les parcs péri-urbains, et restaurer l’état des lieux en éliminant les parties empiétées et préserver la partie restante. L’objectif général de cette étude est de contribuer à la préservation des ressources naturelles de la forêt classée de Mbao. En effet, l’étude s’est fixé 5 objectifs spécifiques parmi lesquelles on peut citer : étudier les impacts de l’empiètement de la forêt de Mbao, faire un profil historique de la forêt vers les années 90, définir les modes d’empiètements de la forêt classée de Mbao, définir les causes d’empiétements de la forêt classée de Mbao et de proposer des solutions à adopter. Pour atteindre ces objectifs, la méthodologie a consisté d’abord à la recherche bibliographique, ensuite à la collecte de données, les observations et le guide d’entretien et enfin à des enquêtes individuelles et collectives (focus groupe). L’analyse des données d’enquêtes a permis d’identifier les différentes causes d’empiétement de la forêt classée de Mbao. Particulièrement dans le cadre des fréquentations, il a été noté que 23% des maraichers viennent de Petit Mbao, 44% de Boune, 14% de Fass Mbao et 19% de Darou Missette. A ces maraichers s’ajoutent diverses installations et constructions comme les bâtisses, les infrastructures routières (autoroute à péage) ferroviaires (Train Express Régional), les entreprises privées (Malienne et Chinoise avec des protocoles signés avec la DEFCCS, donc réglementaires selon le code forestier), les entreprises Etatiques et les promoteurs immobiliers. Cependant, cette forêt ne cesse de se dégrader à cause de toutes les pressions qu’elle est en train de subir. Ce qui pourrait compromettre dans le temps son existence à cause des différents facteurs d’empiétements.
Permalink :	http://biblio.uadb.edu.sn/pmb/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=10895